HOMME INACCESSIBLE

Chapitre 4350

Lorraine a été surprise et légèrement nerveuse en voyant les gros diamants sur le collier entre ses mains. Elle n’était pas idiote, elle savait reconnaître la valeur des choses. Un diamant aussi gros ne pouvait pas valoir moins de dizaines de milliers d’euros. Mais elle craignait de décevoir le titre de « la plus noble des nobles » en admettant qu’elle ne pouvait pas se le permettre. Alors que Lorraine était anxieuse, la vendeuse lui a présenté la pièce maîtresse. Elle a baissé les yeux sur l’étiquette de prix avant de s’exclamer dans son cœur :

—

Mon dieu, six, sept, sept, sept… Il y a cinq numéros huit après le numéro sept, même pas de virgules… Ça coûte donc plus de 788 000 euros! This content © Nôv/elDr(a)m/a.Org.

Ayant sorti de la boîte le collier, la vendeuse l’a regardé, puis a regardé Lorraine, secouant la tête avec l’air déçue:

–

Madame, je commence à penser que même ce collier est un peu terne devant vous.

Lorraine était presque en larmes, pensant :

<< Même un collier si cher est terne devant moi ? On me prend pour le soleil ou quoi !»

Mireille était également choquée et s’est exclamée :

– Ce collier est trop cher… On doit gagner au moins deux gros lots de loterie pour se permettre un tel collier de près de 800 000 euros, après les taxes!

Pourtant, la vendeuse a dit sérieusement :

–

En fait, le prix n’est pas un problème. Je suis convaincue qu’une dame comme vous, avec votre allure et votre statut, peut se permettre largement un tel collier.

Lorraine a alors commencé à se sentir un peu mal à l’aise.

Cette vendeuse était douée de convaincre les gens. Au début, elle rendait Lorraine très heureuse, mais maintenant cette dernière commençait à se sentir prise au piège.

C’était alors que la vendeuse a changé de sujet, sérieusement :

– En fait, je pense que ce type de collier en diamants, qui ne cherche qu’à être grand, brillant et tape-à- l’œil, une fois porté ensemble, devient un peu vulgaire, car son odeur de l’argent est si forte qu’il perd son charme en tant que parure. Lorraine est devenue éclairée par ces paroles :

– Oh, vous avez tellement raison ! Porter un collier de diamants aussi gros autour du cou, c’est comme si on déclarait d’être riche ! C’est vulgaire ! Vraiment vulgaire !

La vendeuse a hoché la tête, et a dit très sérieusement:

– En fait, pour une dame comme vous, au sommet de l’échelle des femmes riches, choisir des bijoux ne dépend pas tant de leur valeur réelle, mais de leur élégance, de leur style et de leur histoire !

Lorraine, qui avait été un peu mal à l’aise, s’est sentie immédiatement soulagée. Elle a pris l’air approbatrice en disant :

–

– Oh mademoiselle, vous avez tellement raison ! Mon dieu !

La vendeuse a esquissé un léger sourire, puis a pris un collier avec un pendentif en émeraude et diamants, et l’a présenté à Lorraine.

– Madame, regardez celui-ci, « Rêve de la Déesse ». Bien que les diamants ne soient pas énormes, chacun a été soigneusement sélectionné pour sa pureté, et le motif en éventail s’inspire de l’architecture classique romaine, mettant en valeur le charme unique de la femme réussie!

– Le plus important, c’est que le bijou principal de ce collier soit une émeraude en forme de goutte d’eau !

G

– Vous savez, le jade est vénéré pour sa couleur verte, et l’émeraude est considérée comme le meilleur des bijoux, la crème de la crème !

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